NON A L’AUGMENTATION DES CHARGES DE TRAVAIL
SALE PROJET
Le projet de modification de l’organisation de l’entreprise présenté par la Direction Schindler n’a qu’un objectif : faire gagner plus de fric au groupe, aux actionnaires.
Pour cela, une seule solution :
NOUS FAIRE TRAVAILLER PLUS.
Le regroupement des filiales dans Schindler PAR n’est qu’un prétexte pour supprimer des postes et augmenter les charges de travail.
Pas besoin de tourner autour du pot : ce sont près de 160 postes de travail qui vont être supprimés. C’est-à-dire 160 licenciements.
Et pour compenser ce sera, pour tous, des charges de travail qui vont augmenter. Pour les techniciens c’est une moyenne de 10% d’appareils en plus qui est prévu par la réorganisation. Mais, dans tous les services, le résultat va être le même : faire le même travail avec 10% de salariés en moins.
Et en prime cela va entraîner une baisse du nombre des représentants du personnel, c’est-à-dire moins de moyens pour défendre nos salaires, nos conditions de travail, notre emploi.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Tout d’abord, la Direction est obligée de consulter les CE (Comités d’Entreprises) de toutes les entreprises concernées ainsi que le CCE SCHINDLER (Comité Central d’Entreprise).
Pour ce faire, il y a deux solutions : soit respecter la loi qui fixe les rythmes de la procédure et les moyens de défense des salariés. Ou alors faire accepter par les organisations syndicales un « accord de méthode » qui, suppose l’acceptation des suppressions de postes et des licenciements et réduit les droits des IRP (Instances Représentatives du Personnel).
Les organisations syndicales signataires deviendraient les co-gestionnaires des licenciements !
Pour la Direction, l’objectif est clair : aller vite, licencier vite, augmenter nos charges de travail vite.
PROPOSITIONS
Pour nous à la CGT, il est exclu de négocier sur les suppressions de postes ou de choisir les salariés qui risquent d’être licenciés. Cette réorganisation a été décidée par la Direction, pour faire plus de fric. Dans tous les services, les charges de travail sont trop importantes. Les visites d’entretien ne sont pas faites ou sont raccourcies. Les services supports administratifs, gestionnaires de compte, bureaux d'études sont déjà en surcharge de travail. Alors pour nous, il n’y a pas de sureffectif.
Donc pas de raison de supprimer des postes et de licencier des salariés. Ni chez Sacamas, ni chez Amonter, ni chez Somatem, ni chez Technilift, ni en Ile de France, ni à Lyon, ni à Vélizy.
COMMENT FAIRE ?
Il ne suffira pas de laisser la CGT seule contre les licenciements et les augmentations de charges de travail pour faire reculer la Direction.
Dans les semaines qui viennent il faudra que, comme les salariés d’Amonter, nous nous mobilisions pour faire comprendre à la Direction que nous refusons de payer sa réorganisation, que nous refusons de travailler plus pour que les actionnaires gagnent plus, que nous refusions d’accepter que cette situation soit un prétexte pour une faible augmentation générale lors des Négociations Annuelles Salariales.
Nous refusons de travailler plus
pour que les actionnaires gagnent plus.
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