Les dernier mois de 2012 ont été une période de mobilisation en France comme dans de nombreux pays Européen.
Les syndicats se sont mobilisés contre l’austérité imposée aux peuples, pour la revalorisation du pouvoir d’achat et le renforcement de l’industrie, sources du développement des économies et d’amélioration des conditions de vie pour l’ensemble des populations.
Les fédérations et la confédération CGT ont porté ces revendications en France et mobilisaient pour la sécurisation des parcours professionnels en mettant en débat la sécurité sociale professionnelle, contrat de progrès articulé autour du statut unique du travail salarié.
Force et de constater que le patronat, en particulier celui de la métallurgie, fait de l’insécurité du travail salarié son dogme. Depuis plusieurs mois les annonces de suppressions d’emplois se succèdent, chez ALCATEL, PEUGEOT, ... avec des fermetures de sites industriels ou de recherche & développement ou bien encore chez RENAULT avec ces 8260 départs d’ici 2016. L’ensemble de ces suppressions d’emplois est justifié par une recherche de compétitivité dont les effets entraineront une dégradation des conditions de travail et d’emplois des salariés de ces entreprises. Elles fragilisent le tissu industriel et auront pour conséquence la disparition de nombre emploi induit dans les régions concernées.
Lors du dernier collectif ILE DE France du 11 janvier, face à cette dégradation de l’emploi dans notre région, à l’explosion du droit du travail, dont la flexibilité et la précarité en sont les conséquences, nous avons collectivement décidé de réagir et battre le fer !
Les derniers accords interprofessionnels, sur la sécurisation de l’emploi, qui n’en a que le nom, signé par la CFDT/CFE-CGC/CFTC, remet en cause le droit du travail, valide la baisse des salaires, l’augmentation du temps du travail et par conséquent une dégradation sans précédent des conditions de travail.
Dans ces conditions nous devons revendiquer dès à présent l’ouverture des négociations paritaires, sur les barèmes de salaires de la profession, la prime d’ancienneté que le patronat nous conteste.
L’objectif de cette mobilisation est d’amener 80 bases devant le GIM, pour protester contre cette politique de destruction de notre industrie, d’appauvrissement et précarisation des familles, en portant haut et fort les revendications des salariés franciliens.
L’animation ILE DE France demande dès à présent à l’ensemble des filières, des groupes, des USTM et l’ensemble des bases d’appeler les salariés pour une participation massive qui fera sans nul doute date dans ce paysage de lutte en ILE DE France.
TOUS ENSEMBLE LE 12
FÉVRIER DEVANT LE GIM
G.I.M Groupe des Industries Métallurgiques
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