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Les chiffres du chômage viennent d’être communiqués. Ils sont, hélas, sans surprise, pour le
24e mois, toujours plus de demandeurs d’emplois et aucune embellie à attendre avec l’orientation politique actuelle.
Les fermetures de sites envoient, chaque mois, des salariés à Pôle emploi. Cela s’additionne
avec les fins de CDD et les missions d’intérim ainsi que les ruptures conventionnelles.
La loi, faussement appelée « sécurisation de l’emploi », ne vise aucune création d’emploi.
Au contraire, elle va fragiliser ceux qui sont dans l’emploi avec un CDI en flexibilisant davantage le statut de ce contrat de travail et son contenu.
Le manque d’ambition en termes de politique industrielle, seule capable de relancer l’activité économique, constitue un frein majeur aux politiques publiques.
L’absence d’une relance dynamique par le pouvoir d’achat et le paiement du travail à sa juste valeur, représentent un handicap majeur pour la relance et met dans la pauvreté des millions de travailleurs.
Il est indispensable d’avoir un Etat qui cesse de faire des cadeaux au Medef et qui impulse, y
compris, au niveau européen, une politique d’investissement pour l’élévation du niveau de
vie des travailleurs et dans l’emploi notamment dans la production.
La CGT s’inscrit pleinement dans la semaine d’actions décidée par la CES, du 7 au 14 juin.
Le mot d’ordre est « changer de cap contre les politiques d’austérité ».
Dans quelques heures le 1er mai, les salariés, les retraités et les chômeurs dans le monde
font se faire entendre pour le progrès social et contre l’austérité.
Ensemble pour de nouvelles conquêtes
Alain PREVOST
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