Par Dépêche (texte)
Un responsable du syndicat national des mines (NUM), employé du
groupe britannique Lonmin, a été tué en plein jour et un autre blessé
lundi par des hommes armés à Marikana, la mine de platine sud-africaine
théâtre l'an dernier d'une longue grève meurtrière, a-t-on appris auprès
du NUM.
"L'un est mort --il était responsable de puits-- et l'autre a été blessé. Il est à l'hôpital. Ils ont été attaqués dans les locaux du syndicat vers 10h30-11h00 locales" (08h30 - 09h00 GMT), a précisé Mxhasi Sithethi, coordinateur régional du NUM dans la province. "Il n'y a pas eu dispute avant. Ils savaient qui ils cherchaient", a-t-il ajouté à propos des meurtriers.
La première victime a pris deux balles dans la tête et le blessé a été transporté dans un état critique avec six impacts de balles, selon la même source.
Ni la police, ni Lonmin n'étaient joignables dans un premier temps. Interrogé par l'AFP pour savoir s'il soupçonnait un syndicat adverse, le secrétaire général du NUM Frans Baleni a répondu: "Je ne veux pas spéculer, mais tout est possible".
La fusillade a lieu moins d'une semaine après un appel solennel du président sud-africain Jacob Zuma à éviter un nouvel embrasement social, notamment dans le secteur minier, première source de revenu à l'exportation, alors que l'économie nationale connaît un inquiétant ralentissement.
L'an dernier, l'exaspération salariale dans les mines avait totalement débordé le NUM, syndicat proche du pouvoir, aujourd'hui supplanté par un nouveau syndicat plus radical, Amcu.
Le conflit avait pris un tour très violent, faisant une soixantaine de morts et ruiné l'image de marque de l'Afrique du Sud lorsque la police avait ouvert le feu sur des mineurs en grève à Marikana, dans la région de Johannesburg, faisant 34 morts le 16 août.
Les rivalités syndicales n'ont jamais véritablement cessé alors qu'une commission d'enquête tente toujours de faire la lumière sur les violences de l'an dernier.
Il y a eu trois meurtres le week-end du 11 et 12 mai dans la région de Marikana, dont une figure locale d'Amcu.
Chez Lonmin, Amcu est désormais le syndicat majoritaire et a supplanté le NUM mais ce dernier n'accepte pas de se laisser évincer, allant jusqu'à falsifier des dizaines de cartes de membres selon la presse de ce week-end.
AFP
"L'un est mort --il était responsable de puits-- et l'autre a été blessé. Il est à l'hôpital. Ils ont été attaqués dans les locaux du syndicat vers 10h30-11h00 locales" (08h30 - 09h00 GMT), a précisé Mxhasi Sithethi, coordinateur régional du NUM dans la province. "Il n'y a pas eu dispute avant. Ils savaient qui ils cherchaient", a-t-il ajouté à propos des meurtriers.
La première victime a pris deux balles dans la tête et le blessé a été transporté dans un état critique avec six impacts de balles, selon la même source.
Ni la police, ni Lonmin n'étaient joignables dans un premier temps. Interrogé par l'AFP pour savoir s'il soupçonnait un syndicat adverse, le secrétaire général du NUM Frans Baleni a répondu: "Je ne veux pas spéculer, mais tout est possible".
La fusillade a lieu moins d'une semaine après un appel solennel du président sud-africain Jacob Zuma à éviter un nouvel embrasement social, notamment dans le secteur minier, première source de revenu à l'exportation, alors que l'économie nationale connaît un inquiétant ralentissement.
L'an dernier, l'exaspération salariale dans les mines avait totalement débordé le NUM, syndicat proche du pouvoir, aujourd'hui supplanté par un nouveau syndicat plus radical, Amcu.
Le conflit avait pris un tour très violent, faisant une soixantaine de morts et ruiné l'image de marque de l'Afrique du Sud lorsque la police avait ouvert le feu sur des mineurs en grève à Marikana, dans la région de Johannesburg, faisant 34 morts le 16 août.
Les rivalités syndicales n'ont jamais véritablement cessé alors qu'une commission d'enquête tente toujours de faire la lumière sur les violences de l'an dernier.
Il y a eu trois meurtres le week-end du 11 et 12 mai dans la région de Marikana, dont une figure locale d'Amcu.
Chez Lonmin, Amcu est désormais le syndicat majoritaire et a supplanté le NUM mais ce dernier n'accepte pas de se laisser évincer, allant jusqu'à falsifier des dizaines de cartes de membres selon la presse de ce week-end.
AFP
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