Ce
n’est pas d’hier que la CGT et son Ugict mènent bataille sur tous les
aspects de la question du temps de travail. Que ce soit pour obtenir et
pérenniser les étapes successives d’une réduction généralisée, contre
l’élargissement des ouvertures dominicales, contre les dérogations au
travail de nuit des femmes.
Aussi, la campagne
que la CGT des cadres, ingénieurs, techniciens et agents de maîtrise a
lancée la semaine dernière pour obtenir un droit à la déconnexion et une
réduction effective du temps de travail est une nouvelle étape dans un
conflit permanent d’intérêts antagonistes.
Nous n’avons pas choisi la facilité en nous contentant d’exiger un droit à la déconnexion. En effet, sur cette question, on peut déjà voir que le patronat ne compte pas rester inactif. Il est tenté de circonscrire la question à de simples gadgets tels que des coupures de serveurs hors des heures de bureau ou à des codes de bonne conduite. Nécessaire, mais de loin pas suffisant.
D’ailleurs il suffit de lire le Figaro en date du lancement de notre campagne pour voir que « les entreprises cherchent à déconnecter leurs cadres accros à leurs smartphones ».
Tirer le fil rouge du temps de travail, c’est très vite se poser la question de la santé, du stress, des limites entre la vie professionnelle et la sphère intime. C’est aussi remettre en question l’organisation du travail et le management pathogène. Réduire le temps de travail, c’est aussi poser la question de l’emploi si l’on songe que mettre les salariés forfaités à la moyenne des heures travaillées des autres salariés permettrait de créer 530 000 emplois. De même, si on remettait tous les travailleurs aux 35 heures, on pourrait libérer 2,7 millions d’empois.
Et puis c’est aussi poser la question des salaires lorsque l’on sait par exemple qu’un technicien sur deux affirme que les heures supplémentaires effectuées ne lui sont ni payées, ni récupérées.
Rapporter le temps de travail effectif des salariés qualifiés et en responsabilité à leur salaire permet aussi de mesurer combien qualifications, compétences et responsabilités sont sous payées et mal reconnues.
Nous n’avons pas choisi la facilité en nous contentant d’exiger un droit à la déconnexion. En effet, sur cette question, on peut déjà voir que le patronat ne compte pas rester inactif. Il est tenté de circonscrire la question à de simples gadgets tels que des coupures de serveurs hors des heures de bureau ou à des codes de bonne conduite. Nécessaire, mais de loin pas suffisant.
D’ailleurs il suffit de lire le Figaro en date du lancement de notre campagne pour voir que « les entreprises cherchent à déconnecter leurs cadres accros à leurs smartphones ».
Tirer le fil rouge du temps de travail, c’est très vite se poser la question de la santé, du stress, des limites entre la vie professionnelle et la sphère intime. C’est aussi remettre en question l’organisation du travail et le management pathogène. Réduire le temps de travail, c’est aussi poser la question de l’emploi si l’on songe que mettre les salariés forfaités à la moyenne des heures travaillées des autres salariés permettrait de créer 530 000 emplois. De même, si on remettait tous les travailleurs aux 35 heures, on pourrait libérer 2,7 millions d’empois.
Et puis c’est aussi poser la question des salaires lorsque l’on sait par exemple qu’un technicien sur deux affirme que les heures supplémentaires effectuées ne lui sont ni payées, ni récupérées.
Rapporter le temps de travail effectif des salariés qualifiés et en responsabilité à leur salaire permet aussi de mesurer combien qualifications, compétences et responsabilités sont sous payées et mal reconnues.
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