lundi 20 octobre 2008

SUICIDE D'UN SALARIÉ DE SCHINDLER TÉLÉCONTROLE




SUICIDE LIÉ AU TRAVAIL ? OUI. 
LA DIRECTION DE STC DOIT RECONNAITRE SES RESPONSABILITES.



Notre collègue Frédéric Paillot a mis fin à ces jours mardi 14 octobre 2008.

Membre du CHSCT, il subissait des pressions continuelles de ses responsables depuis des mois avec des refus répétés d'augmentation individuelle car « trop près des salariés ».

Son responsable soumettait l'acceptation de 3 jours de congés à la réalisation d'objectifs qu'il ne pouvait réaliser du fait de des arrêts maladie.

Il a travaillé 15 jours sans même avoir eu de visite de reprise par le médecin alors qu'il était censé être inapte à son poste.

Aujourd'hui au STC, comme ailleurs, faire du chiffre prime sur la qualité du travail et la satisfaction client et les salariés acceptent de plus en plus de pression psychologique par crainte de perdre leur emploi.
L'individualisation du salaire, du déroulement de carrière conduit à l'isolement.

Pourquoi la Direction du STC n'a-t-elle pas pris en compte l'état de santé de Frédéric au lieu de l'enfoncer avec chaque jour des reproches, avertissement, harcèlement ?

Cela était trop pour Frédéric et il n'arrivait plus à supporter la pression. Nous connaissons et nous subissons tous la pression au travail au STC. Frédéric ne supportait plus les pressions de son supérieur.

Encore une famille brisée. Des enfants sans père. Dans le silence et le refus des responsabilités de l'employeur.
De telles situations ne peuvent continuer. Tous les salariés sont concernés par la souffrance au travail

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