jeudi 17 septembre 2009

Edito du bulletin N°61 - septembre 2009

UNE RENTREE ANTI SOCIALE

La rentrée sociale est à l'image du premier semestre: toujours plus pour certains et toujours moins pour les autres. Les dividendes versés aux actionnaires progressent ainsi que les bonus versés aux traders des banques : jusqu'à 500 années de salaires moyens pour les 5 meilleurs des traders. Le patron de la BNP a reçu 5 milliards d'aides de l'état pour sauver sa banque, et malgré les 3,6 milliards de bénéfices et le milliard versé aux à l'un de ses traders, il n'enivage pas de les rendre ...

Pour les autres, les salariés c'est la poursuite des reculs sociaux : multiplication des licenciements, des fermetures d'entreprises, aggravation des conditions de travail qui vont jusqu'à pousser 22 salariés de France Telecom au suicide depuis février 2008.

Six cent milles chomeurs de plus sont prévus pour 2009; 1,5 millions au chomage partiel, 60 000 PME menacées de fermeture et de l'autre coté, des cadences infernales, le travail du samedi banalisé, le travail du dimanche autorisé, des salaires bloqués et une majorité de jeunes salariés condamnés à la précarité et aux chomage avec un taux de 23,9% pour les 15-24 ans, en progression de 5,2% sur un an.

Age de la retraite constammment repoussé, augmentation du forfait hospitalier, mise en place de la taxe carbone : le gouvernement et le patronat poursuivent leur offensive réactionnaire.

Malheureusement, même dans les entreprises comme celle de la branche ascenseurs où l'activité ne faiblit pas, les employeurs s'attaquent aux conditions de travail, bloquent les salaires, licencient à tour de bras.

Chez Schindler de plus en plus de salariés sont sanctionnés, licenciés sous les pretextes les plus scandaleux : visites non faites, prétendus manquements à la sécurité, tout est bon pour réduire la masse salaroale et se débarrasser de ceux qui ne se laissent pas faire.

Alors ne nous laissons pas faire : informons les collègues des menaces de sanction; refusons les augmentrations de charges de travail; exigeons les augme,tations de salaires nécessaires pour ne pas survivre.

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