Il n’est pas banal du tout que les 84 organisations syndicales qui composent la Confédération européenne des syndicats se soient mises d’accord pour décider de faire de la journée du 29 février, une mobilisation syndicale européenne contre l’austérité. Cette journée peut être une riposte de haut niveau aux différents sommets de la finance européenne et mondiale qui orchestrent l’austérité et la fuite en avant dans la crise.
Pas anodin, même si les débats y sont parfois difficiles, que l’intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) dans notre pays ait abouti à une déclaration commune pour appeler les salariés à se mobiliser à la veille du Conseil européen. Et c’est encore moins banal que cette mobilisation se produise dans une séquence politique où les questions sociales sont clairement maltraitées, sous-estimées alors qu’elles figurent en tête des préoccupations des Français, y compris les salariés les plus qualifiés ou en responsabilités. Pour ce qui concerne nos catégories, la moitié des cadres (60 % des femmes) sont mécontents de leur salaire et constatent une forte augmentation de leur charge de travail. Pour 83 % des cadres, les pratiques managériales n’ont pas changé ou se sont détériorées depuis le début de la crise. 97 % estiment que la priorité à l’actionnaire doit cesser.
Pas anodin, même si les débats y sont parfois difficiles, que l’intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) dans notre pays ait abouti à une déclaration commune pour appeler les salariés à se mobiliser à la veille du Conseil européen. Et c’est encore moins banal que cette mobilisation se produise dans une séquence politique où les questions sociales sont clairement maltraitées, sous-estimées alors qu’elles figurent en tête des préoccupations des Français, y compris les salariés les plus qualifiés ou en responsabilités. Pour ce qui concerne nos catégories, la moitié des cadres (60 % des femmes) sont mécontents de leur salaire et constatent une forte augmentation de leur charge de travail. Pour 83 % des cadres, les pratiques managériales n’ont pas changé ou se sont détériorées depuis le début de la crise. 97 % estiment que la priorité à l’actionnaire doit cesser.
Au-delà de ce mécontentement, il est intéressant de noter que 74 % de l’encadrement est favorable à la taxation des revenus financiers pour garantir la pérennité du système des retraites (88 % des femmes refusent la baisse des pensions). Parmi les ingénieurs, cadres et techniciens, ce n’est pas le fatalisme qui domine, mais l’idée que d’autres choix sont possibles. Pour asseoir l’austérité, les libéraux nous font des comparaisons avec l’Allemagne ou expliquent qu’il n’y a pas d’autres choix. En vain car partout on se mobilise en Europe contre ces plans d’austérité. Deux millions de manifestants en Espagne, dans l’unité syndicale, contre la réforme du travail. En Allemagne, la mobilisation syndicale unitaire remet en cause l’austérité salariale avec des demandes d’augmentation de 3,5 % à 7 % et une revendication de création d’un SMIC. Les Grecs ont obtenu l’effacement de 53 % de la dette en se mobilisant. Alors, ce mercredi, nous aussi, nous pouvons donner de la voix dans l’unité pour imposer d’autres solutions à la crise.
Le site internet de l'UGICT CGT
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