écrit par
le collectif
CGT Schindler France
le 16/05/2013
“Nous invitons toutes les structures syndicales à s’emparer de nos articles (ou à s’en inspirer), à les enrichir, à les reproduire et à les diffuser le plus largement possible auprès de leurs militant(e)s et adhérent(e)s afin de les alerter sur le danger, de plus en plus préoccupant, de la montée de l’extrême droite.”
De Paris à Reims en passant par Grenoble – selon nos informations du 5 mai, mais peut-être aussi ailleurs – ce 1er mai a été émaillé de provocations et d’agressions de la part de l’extrême-droite. Ce que fait mine d’ignorer la présidente du FN qui continue à distiller la haine antisyndicale.
Après la divulgation de la vidéo montrant le ‘’Murs des cons’’ à l’intérieur du local du Syndicat de la Magistrature, c’est à un véritable déferlement de haine anti-syndical que l’on a assisté de la part d’une partie de la droite et de l’extrême droite.
Violences contre des travailleurs immigrés en Grèce : condamnations et solidarité
Le 17 avril dernier, des travailleurs migrants ont été blessés par des coups de fusil tirés par un « superviseur » d’une ferme produisant des fraises. Motif ? Ils réclamaient leurs salaires, impayés depuis 6 mois pour certains.
En France, deux organisations syndicales, la Confédération Paysanne et l’Union syndicale Solidaires ont exprimé depuis leur indignation et leur solidarité.
VISA qui condamne toute forme de violence, tire la sonnette d’alarme sur l’agissement des milices (GUD, Troisième Voie, Identitaires…) et la montée de l’obscurantisme. En effet, depuis plusieurs semaines, les agressions homophobes se multiplient, en parallèle aux manifestations de la droite conservatrice et des intégristes catholiques : A Lyon, Paris, Nice et Lille, des nervis à la solde de groupuscules d’extrême droite s’en donnent à cœur joie, imitant leurs homologues grecs qui bastonnent depuis plusieurs mois homosexuels, handicapés, immigrés et militants de gauche.
Non aux politiques d’austérité !
Oui à l’égalité, la fraternité et au vivre ensemble.
La crise économique qui sévit dans le monde capitaliste depuis 2007, continue à faire des ravages et des victimes. Pour augmenter leurs profits, faire baisser les salaires et rendre la situation des travailleurs et des salariés encore plus précaire, les patrons du CAC 40 ou les institutions financières d’investissement menacent de délocaliser les entreprises ou encouragent les Etats à créer de nouveaux codes du travail, donnant plus de marges de manœuvre et de pouvoir au MEDEF.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire