Ils ont bien
cru que les soucis étaient derrière eux, mais il n’en est rien. Les
locataires de la résidence du Nouveau-Siècle, entrée 7, sont condamnés à
l’escalier, du 1er au 9e étage.
Cela concerne une quarantaine d’appartements sur les
152 que compte cet immeuble d’habitat social du centre-ville. Françoise,
locataire dans cette résidence depuis son ouverture, il y a
trente-trois ans, tient scrupuleusement un registre des pannes survenues
depuis début octobre : «
Regardez, panne le 2 octobre. Le 3,
commande de la pièce, selon le technicien. Le 4, panne. Les 5 et 6,
panne. Les 8, 9, 11, panne. Le 16…, etc.
»
Réunis hier dans l’appartement de Nadine, au 5e, des locataires font tourner les courriers de LMH et échangent les dernières « aventures » malheureuses des uns et des autres. « Les courses, c’est au compte-gouttes… On ne sait jamais si l’ascenseur sera en panne », dit l’une. « J’ai dû annuler mes rendez-vous à l’hôpital », ajoute une voisine à béquilles depuis une chute. « L’autre jour, j’ai aidé ma mère âgée et malade à descendre du 9e. On a mis 40 minutes ! », souffle Nadine, qui a aussi « mal au cœur » pour ce voisin de 130 kilos qu’elle voit souffrir dans l’escalier.
« Le prestataire n’est pas à la hauteur »
Les quatre ascenseurs de la résidence ont été
immobilisés chacun trois semaines depuis août, pour travaux de
modernisation. Entrée 7, ils ont eu lieu en septembre. Les pannes ont
commencé en octobre. «
Que l’ascenseur connaisse ces soucis depuis, c’est un comble !
», déplore José Arnoux, directeur de la
communication à LMH. Le parc du bailleur compte 660 ascenseurs. Chaque
année, LMH en modernise (34 000 € par appareil). «
Nous avons regardé la cartographie des pannes résidence du Nouveau Siècle. Le prestataire (Schindler) n’est pas à la hauteur. Ce qui se passe est le contre-exemple de notre politique.
»
Autre reproche : l’absence de communication. « Les interventions ne font l’objet d’aucune information, ce qui met LMH et les locataires dans l’embarras. » Mis en demeure d’intervenir hier, un technicien Schindler est passé, mais sans succès. La cabine reste HS. S’il n’était pas passé, « nous aurions fait appel à un autre prestataire, ce qui vaut résiliation du contrat ». L’ascensoriste y a échappé, mais son contrat le lie à la résidence jusqu’au 31 décembre.
Réunis hier dans l’appartement de Nadine, au 5e, des locataires font tourner les courriers de LMH et échangent les dernières « aventures » malheureuses des uns et des autres. « Les courses, c’est au compte-gouttes… On ne sait jamais si l’ascenseur sera en panne », dit l’une. « J’ai dû annuler mes rendez-vous à l’hôpital », ajoute une voisine à béquilles depuis une chute. « L’autre jour, j’ai aidé ma mère âgée et malade à descendre du 9e. On a mis 40 minutes ! », souffle Nadine, qui a aussi « mal au cœur » pour ce voisin de 130 kilos qu’elle voit souffrir dans l’escalier.
« Le prestataire n’est pas à la hauteur »
Les quatre ascenseurs de la résidence ont été
immobilisés chacun trois semaines depuis août, pour travaux de
modernisation. Entrée 7, ils ont eu lieu en septembre. Les pannes ont
commencé en octobre. «
Que l’ascenseur connaisse ces soucis depuis, c’est un comble !
», déplore José Arnoux, directeur de la
communication à LMH. Le parc du bailleur compte 660 ascenseurs. Chaque
année, LMH en modernise (34 000 € par appareil). «
Nous avons regardé la cartographie des pannes résidence du Nouveau Siècle. Le prestataire (Schindler) n’est pas à la hauteur. Ce qui se passe est le contre-exemple de notre politique.
» Autre reproche : l’absence de communication. « Les interventions ne font l’objet d’aucune information, ce qui met LMH et les locataires dans l’embarras. » Mis en demeure d’intervenir hier, un technicien Schindler est passé, mais sans succès. La cabine reste HS. S’il n’était pas passé, « nous aurions fait appel à un autre prestataire, ce qui vaut résiliation du contrat ». L’ascensoriste y a échappé, mais son contrat le lie à la résidence jusqu’au 31 décembre.
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