La Direction ouvre des « négociations » sur un document nommé « Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences ». Il s’agit en fait de présenter aux organisations syndicales un plan de licenciement pour les années à venir.
Le décret U&H est une manne pour les ascensoristes qui voient leurs bénéfices en hausse et une conjoncture commerciale plus que favorable puisque les effets de ce décret vont jusqu’en 2018. Et pourtant les entreprises licencient :140 suppressions d’emplois chez OTIS et combien chez Schindler ?
Le combat anti CGT mené par la direction et ses laquais est sans équivoque. Partout en France les représentants de la direction dirigent et organisent des attaques en règle contre le seul syndicat qui la combat pour la défense des intérêts salariés.
Demandes d’explications des comptes du Comité d’Etablissement Ile de France pourtant approuvés depuis des années par la Direction. Les échanges verbaux au Comité Central d’Entreprise sont d’une rare violence, envois de courrier de recadrage, espionnage des appels téléphoniques, mise à pied conservatoire, etc.
Tout cela pourquoi ?
Pour lancer une grande offensive de licenciements dès maintenant. Et la Direction s’attaque aux plus anciens qui sont encore dans l’entreprise. Ceux qui savent que ces méthodes de management ne sont pas bonnes pour les salariés.
A Vélizy c’est le licenciement d’une assistante qui après plus de vingt ans ne fait plus l’affaire, là c’est un salarié avec 39 ans d’ancienneté qui est viré comme un malpropre.
A Perpignan et en Corse ce sont des mises à pied conservatoire en vue de sanction pouvant allez au licenciement au service Montage. Il y a le harcèlement verbal d’un salarié qui est actuellement en arrêt maladie (pour dépression) à Montpellier service montage également est ce dû hasard ? Où une politique de supprimer des emplois.
En Île-de-France c’est la convocation d’un technicien qui a le tort de dire tout haut ce que les autres disent tout bas quand ils sont seuls en dehors de l’agence. C’est la pression pour ne pas déclarer les accidents de travail.
La direction fait régner un climat de peur, de stress permanent, de menace du chômage sur des salariés qui souffrent déjà de la crise.
Ce n’est plus possible de supporter de tels comportements.
C’est la solidarité des salariés qui fera plier la direction. C’est rompre avec le processus d’isolement engendré par l’organisation du travail qui fera avancer la sécurité. Ce sont des salariés debout, en lutte, qui gagneront le respect qui leur est dû. C’est voter majoritairement pour la CGT aux prochaines élections. C’est refuser le chantage ou la menace quand vous êtes accidentés du travail.
Nous l’avons vu par le passé, la lutte et la cohésion payent. Ce n’est pas aux salariés de payer la crise.
Souvenez vous de la phrase de notre Directeur Général qui refusait une augmentation de salaires : « je ne vous augmente pas pour préserver l’emploi chez Schindler ». C’était en mars 2009. Depuis les caisses de Schindler sont pleines, nos poches sont vides et les suppressions de postes sont en route.
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