jeudi 30 avril 2009

COMPTE RENDU DES DP
DT FRANCILIENNE & AGENCE DES HAUTS DE SEINE
Du Mardi 21 Avril 2009


QUESTIONS ET REVENDICATIONS DES ELUS CGT

I. ACCORDS SYNDICAUX : Quel sont les accords syndicaux qui sont en vigueur actuellement chez Schindler ?

Réponse : La question a un trop large spectre, 35h, Intéressement, droit syndical, Négociation annuelle obligatoire, vêtement de travail, ...Quelle est la demande ??.Merci de préciser pour la prochaine réunion

II. RESPECT DES INSTANCES : Nous, élus CGT, réitérons notre revendication sur la compétence de cette instance et des élus DP pour aborder tous les sujets.
Par ailleurs, les DS ne reçoivent pas de convocations et de CR.

Réponse : les DP n'ont pas une compétence pour aborder tous les sujets.
Pour le reste les DS reçoivent les convocations : S Gameroff pour Arcueil et Les Loges + Ch Violo pour Nanterre et Saint Gratien ce point a été vu avec R. Pelletier.
Il sera néanmoins verifier que chaque DS soit bien convoqué. La date devra figurer sur les convocations

III. TENSIONS : Tensions entre collègues, pressions, harcèlements, sont les leitmotivs perpétuels constatés depuis de nombreux mois, et pas que vis à vis des élus. Des solutions efficaces s'imposent, dont la principale : AUGMENTATION GENERALE immédiate, décente et importante pour tous.

Réponse : Quelle est la question ?

IV. RECEPTION DES TRAVAUX : Comment se passent toutes les réceptions de travaux REP/MOD/MOD-KITS ? Au vu des créances impayées, assez mal. Que fait la Direction pour palier à ces problèmes de réception ?

Réponse : Les réceptions se déroulent convenablement et pour les vieilles créances une opération de réception est en cours avec les clients

V. EMBAUCHES ET DEPARTS : Nous demandons l'embauche de réparateurs, de réparateurs de centres, d'agents de maintenance, de standardiste…
Point sur les départs.

Réponse : RAS : Départ de J Chanson remplacé par A Pisu
Techniciens : départs de Mrs CABET et GERNIOU et évolution de Mr CAILLE vers 3F.
Par ailleurs le centre de Mr JL Freyd devrait etre renforcé d'un technicien pour absorber la charge des IN.

VI. ORGANIGRAMMES : Nous demandons les organigrammes complets à jour en séance DR/DT/Agence HdS et 3 F.

Réponse : voir organigrammes joints

VII. CLES DE BUREAUX : Il manque des clés à la DR, du côté du personnel GCC : tout le monde n'a pas les clés permettant d'entrer dans le périmètre de travail, à savoir la clé d'entrée + la clé de bureau. Idem pour le personnel de la DT côtoyant celui des GCC, toujours côté DR.
A quand la distribution tant demandée depuis des mois pour tous ?

Réponse : Les besoins sont de 6 jeux de clés réf MS505961 et M508204. Point suivi par D Zammit.

VIII. FICHES DE PAIE : Aurons-nous enfin ce mois-ci des explications et des éclaircissements tant et tant réclamés depuis des mois ?

Réponse : Une explication a été remise en séance

IX. RISQUES 16 : Quelles actions ont été menées depuis la mise en place du classeur Risques 16 ?

Réponse : Certains RAS ont déjà contacté les clients pour faire valoir un devis

X. BIENTOT L'ETE ET LA PROBABILITE DE FORTES CHALEURS : Le recensement des besoins en appareils de climatisation, y compris dans les véhicules, est demandé.

Réponse : climatisation individuelle pour les bureaux + bouteilles d'eau pour le personnel technicien, les voitures sont equipées de climatisation

XI. CHAUSSURES SEMELLES PLATES : Suite à la fiche accident sur les chaussures semelles plates, nous demandons le remplacement immédiat de ces chaussures.

Réponse Celles ci seront remplacées sans délai par Schindler sur simple demande des salariés disposant actuellement de chaussures à semelles plates
Les salariés concernés doivent effectuer la demande de remplacement de celles ci au magasinier/à leur hiérarchie.

XII. DEVELOPPEMENT DURABLE : Point de tout ce qui été entrepris à ce jour.
Par ailleurs, nous demandons la fourniture de lampes, dites dynamos rechargeables par manivelle, et ce afin de limiter la pollution.

Réponse : Pas de dotation prévue car les lampes frontales actuelles sont à diode et donc très peu gourmande en énergie et les lampes dynamo ne sont pas encore efficaces et coûtent tres chers ( les batteries ne tiennent pas)

XIII. ABSENCES : Point sur tous les AT/AM et autres absences. La Direction a t'elle des nouvelles d'une personne du service GCC absente depuis plusieurs semaines ?

Réponse : Ce n'est pas de la compétence des DP.



QUESTIONS C.F.D.T.

1°) RAPPEL – Accès local Syndical Agence de NANTERRE ?
Réponse :En cours

2°) RAPPEL de la question 1 - DP du 17.03.2009 ? Y a t il des extincteurs dans les camions MOD et REP ?
Réponse :Non pas a ce jour , mais il semble que trois extincteurs seraient suffisants

3°) Comment se fait-il que des réparateurs de l'Agence des Hauts d Seine n'a pas l'outillage nécessaire pour effectuer correctement les travaux mentionnés sur leurs ordres de travail ?
(Scie sauteuse, fraises coniques, etc…).
Réponse :en cours d'achat , mais un point doit être fait avec l'aide de G Moreau

4°) Est-ce normal que le fax de la DT reçoit toujours autant de documents concernant les Agences Hauts de Seine, Saint-Gratien, etc…. ?
Réponse : Il faut envoyer les originaux vers les assistantes pour qu'elles préviennent le client


Prochaine Réunion 20 mai 2009 à 9h00

mercredi 29 avril 2009



Le 1er Mai 2009 est marqué par une dynamique de mobilisation exceptionnelle que traduisent les 280 lieux de rassemblements et de manifestations prévus à cette occasion.




En effet, les annonces quotidiennes de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises témoignent d’une situation qui se dégrade et dont ni gouvernement, ni patronat n’ont apprécié la durée et la gravité.

Malgré quelques réponses gouvernementales dont certaines restent encore à concrétiser, les organisations syndicales constatent que ni le maintien de l’emploi, ni l’amélioration du pouvoir d’achat, ni la relance économique tournée vers la consommation pas plus que la préservation de la protection sociale, des garanties collectives et le maintien des services publics n’ont fait l’objet de négociations de la part du gouvernement et du patronat.

Pire encore, le gouvernement ressort du tiroir un projet de loi sur le travail du dimanche et ferme la porte à tout coup de pouce au SMIC.

Le patronat, quant à lui, n’a engagé aucune négociation sur les sujets au cœur de la crise : emploi, redistribution des richesses, rémunération des dirigeants, pouvoir des actionnaires.

Unies et déterminées, les organisations syndicales se retrouveront le 4 mai pour débattre des objectifs, des modalités et du calendrier des prochaines initiatives.

Les organisations syndicales appellent tous les salariés, les chômeurs, les retraités à participer massivement à tous les rassemblements et manifestations organisés par les unions locales, départementales et régionales syndicales, afin d’exprimer leur solidarité avec les salariés déjà mobilisés dans leurs entreprises et faire entendre leur voix au gouvernement et au patronat.

Le contexte de la crise économique et sociale ne saurait faire oublier aux organisations syndicales françaises que le 1er mai est une journée de solidarité internationale des travailleurs.

Aussi elles tiennent à rappeler qu’elles s’associent donc à toutes les initiatives prises par les syndicats dans le monde.

mardi 28 avril 2009

Elections à la DR Installations Nouvelles 1er Collège
Le vote du 28 janvier 2009 a été invalidé. Les salariés étaient appelés a revoter ce matin et c'est la CGT qui remporte les deux sièges de titulaire et suppléant à pourvoir. La CGT est majoritaire aux délégués du personnel avec deux sièges titulaires sur trois possible.
Les coordonnées de vos élus bientôt mis a jour sur le site de la cgt.schindler.idf

Aménagement du temps de travail à la DR Paris
Quand la direction emploi le mot négociation c'est pour dire qu'elle réuni les organisations syndicale. Le texte mis en débat ne change pas. La preuve cet après midi pour l'aménagement du temps de travail à la DR Paris. Conséquence, aucune organisation syndicale n'a signé le document !
Le texte sera bientôt en ligne sur le site de la cgt.schindler.idf.

Schindler: réduction des capacités à Ebikon, chute de la demande.

Ebikon (awp) - Schindler Holding AG fait face à une chute mondiale de la demande d'ascenseurs à haute performance. L'usine d'Ebikon, qui produit la plupart des composants de ces ascenseurs, souffre des effets de la récession mondiale et de la baisse d'utilisation des capacités qui y est liée, a précisé Schindler, mardi dans un communiqué. En conséquence, le chômage partiel y sera introduit.
L'adaptation des capacités de production est inévitable selon le groupe lucernois. Dès le 1er mai, près de 110 collaborateurs de la production et du Supply Chain Management chômeront à temps partiel jusqu'aux vacances d'entreprise de l'été. Ces mesures concernent environ 65% des personnes employées dans ces secteurs.
Par ailleurs, des consultations sont en cours pour une réduction de 36 personnes de l'effectif de l'usine de composants (effectif actuel: 250). Il est prévu qu'une vingtaine des personnes concernées doive se réorienter. Dans le cadre de leur licenciement, des mesures d'accompagnement sont prévues. 3 collaborateurs seront déplacés à l'interne et 13 prendront une retraite anticipée.
Schindler avertit par ailleurs que la demande d'ascenseurs à haute performance restera probablement faible ces prochains temps.

lundi 27 avril 2009


Enlever les pleins pouvoirs aux actionnaires



Nicolas Sarkozy et le Medef portent aujourd’hui l’entière responsabilité de la dégradation du climat social. Le discours selon lequel tout le monde doit payer la crise et partager les efforts est inacceptable. Depuis le début de l’année, un nombre croissant de salariés manifestent pour exiger des réponses à la crise. Celles-ci nécessitent un rééquilibrage de la production et de la répartition des richesses en faveur du travail, et non un partage de la pénurie au sein du salariat.

Le monde du travail fait preuve d’une très grande responsabilité, face à laquelle le pouvoir en place n’affiche que mépris et refus. Voulant empêcher à tout prix l’élargissement du mouvement social soutenu par les trois quarts de la population, il médiatise quelques «séquestrations» de patrons pour inspirer des sentiments de crainte et de risques de dérapage vers la violence.

Cela ne correspond pas à la réalité de salariés en état d’urgence sociale et qui définissent leurs formes d’action en obligeant des patrons décideurs à négocier.

Manifestement, Nicolas Sarkozy et le Medef veulent renouer avec les vieux démons de la droite française: susciter le trouble et crier à la «chienlit» pour mieux rétablir l’ordre en évitant de répondre aux revendications posées. Le piège est grossier. Il révèle surtout un pouvoir en grande difficulté.

Les cadres et les techniciens sont mis, quant à eux, sous pression maximale. Chez Renault, les cadres sont sommés de renoncer à des jours de Rtt pour financer le chômage technique et épargner les actionnaires.

N’en déplaise à ceux qui cultivent la division, la grosse majorité des cadres et des techniciens est aujourd’hui de plain-pied dans le mouvement social, pour eux-mêmes et au regard de leurs responsabilités, en solidarité avec l’ensemble des salariés. Beaucoup d’informations prétendument confidentielles sur des projets et des stratégies à venir sont ainsi transmises aux syndicats pour aider l’action collective.

Même si les acquis obtenus ne règlent pas l’ensemble des questions, les actions chez Edf, Alsthom, aux Finances, dans l’Enseignement supérieur incitent à amplifier une démarche d’actions offensives. Les revalorisations salariales pour reconnaître les qualifications, le droit d’exercer son libre arbitre sont à l’ordre du jour dans l’encadrement. Il est temps d’enlever les pleins pouvoirs aux actionnaires et de réhabiliter la notion de maîtrise publique en matière de développement industriel et de services.

La préparation d’un 1er Mai d’ampleur exceptionnelle, unitaire pour la première fois depuis la Libération, constitue une nouvelle étape dans l’élargissement de la mobilisation. Au-delà, se profilent des initiatives coordonnées par la Ces dans différents pays d’Europe pour la mi-mai.

Rien de ce qui se construit aujourd’hui n’est artificiel. C’est sur chaque lieu de travail, dans chaque entreprise et administration que le travail doit prendre le pas sur la finance. S’organiser, développer des espaces d’échanges spécifiques aux cadres et aux techniciens est le moyen d’amplifier la dynamique engagée.

Jean-François Bolzinger
Secrétaire général adjoint de l’Ugict-CGT.

jeudi 23 avril 2009



ZURICH, 21 avril (Reuters) - Le groupe suisse Schindler (SCHP.S: Cotation)(SCHN.S: Cotation) a publié mardi des résultats globalement conformes aux attentes au titre du premier trimestre mais dit s'attendre à une baisse des entrées de commandes cette année.

Des mesures de restructuration pourraient s'avérer nécessaires dans les mois à venir, avertit le spécialiste des ascenseurs et escaliers mécaniques dans un communiqué, en estimant le coût de ces mesures à environ 100 millions de francs suisses (66 millions d'euros).

En excluant ces charges, Schindler pense pouvoir maintenir le bénéfice net 2009 au niveau de celui de 2008. Suppressions d'emplois, chômage partiel et délocalisation sont à l'étude, a expliqué un porte-parole du groupe à Reuters, s'attendant à un recul de ses entrées de commandes en 2009.

Elles se sont déjà repliées de 15,9% ou de 11,6% en monnaies locales à 3.017 millions au premier trimestre, restant en deçà des attentes d'analystes qui les voyaient à 3.057 millions.

Le bénéfice net a reculé de 6% à 156 millions de francs suisses, au lieu des 168 millions anticipés par les marchés, suite à une vente de terrain qui a généré une plus-value après impôt de 31 millions de francs.

Le résultat financier a toutefois été amputé de 30 millions environ par la dépréciation du franc suisse, qui a entraîné des pertes non réalisées sur des positions de couverture.

Le chiffre d'affaires s'est contracté de 10,2% ou de 5,7% en monnaies locales à 2.996 millions, alors que le consensus ressortait à 3.046 millions.

Le résultat opérationnel (Ebit) a lui dépassé les attentes, grimpant de 22,2% à 259 millions. La marge s'est améliorée à 8,6% après 6,4% il y a un an.

"La marge opérationnelle de 11% dans la division Ascenseurs et escaliers mécaniques est la plus élevée jamais atteinte et confirme la tendance opérationnelle positive pour Schindler", se réjouit Serge Rotzer à la banque Vontobel, saluant l'augmentation des liquidités mais critiquant les entrées de commandes plus faibles que prévu.

Un avis partagé par Roger Steiner chez Kepler Capital Markets qui voit toutefois un "coussin pour les mois à venir" du côté du carnet de commandes, en hausse de 6,9% à 6.838 millions.

Vers 8h05 GMT, le bon de participation Schindler (SCHN.S: Cotation) grimpe de 0,61% à 57,55 francs dans un marché presque inchangé.

(Silke Koltrowitz, édité par Pascal Schmuck et Marc Angrand)

mercredi 22 avril 2009


Evénements et perspectives [aucune]

Le Comité européen des droits sociaux juge "recevable" la requête de la CGT contre la France en matière de temps et de travail et de rémunération et demande au gouvernement d'y répondre avant le 12 juin.


Le Comité européen des droits sociaux juge "recevable" la requête de la CGT contre la France en matière de temps et de travail et de rémunération et demande au gouvernement d'y répondre avant le 12 juin

Le Comité européen des droits sociaux (CEDS), institution du Conseil de l'Europe chargée de veiller au respect de la Charte sociale européenne, a jugé "recevable" la réclamation déposée en janvier par la CGT contre le gouvernement et demande à ce dernier de lui "soumettre par écrit avant le 12 juin un mémoire sur son "bien-fondé".

La réclamation de la confédération cégétiste pour violation de certains droits fondamentaux figurant dans la Charte se réfère notamment à ses articles 2 (droit à des conditions de travail équitables) et 4 (droit à une rémunération équitable) et vise notamment la nouvelle organisation du temps de travail découlant de la loi du 20 août 2008 "portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail". Discutée au cœur de l'été, cette loi avait suscité mécontentement et discordes dans les rangs syndicaux. Le gouvernement va désormais devoir s'expliquer devant les instances du Conseil de l'Europe, sur le régime du forfait jours "contraire au droit à une durée du travail raisonnable et contraire au droit à des majorations pour heures supplémentaires" ; le régime des astreintes "contraire au droit au repos" ; la "journée de solidarité" "contraire au droit à une rémunération majorée", a indiqué la CGT dans le communiqué.

Rappelons que le Conseil constitutionnel avait partiellement invalidé l'article 18, qui porte sur les dispositifs d'aménagement du temps travail -- détermination du contingent d'heures supplémentaires, modalités de dépassement, et contrepartie en repos - à la suite de la requête déposée par les parlementaires PS, PCF, et Verts, estimant notamment nécessaire que la durée du repos compensateur demeure fixée par la loi.

lundi 20 avril 2009

COMPTE-RENDU DE LA REUNION DES DELEGUES DU PERSONNEL
Agence IDF NORD
du 16 AVRIL 2009

Question 1: Salaire: Revendication CGT 1700€ minimum.
Réponse: Le procès verbal de désaccord suite à la négociation annuelle du 18 mars 2009 sur la fixation de la politique salariale de la société a été joint au compte rendu du mois dernier.

Question 2: Outils informatiques: Toujours pas d'accès
Réponse: Bloquage de la direction informatique. Le point est ouvert et nous reviendrons vers les délégués du personnel dès que des nouvelles informations nous seront communiquées.

Commentaire de la CGT : Il va bien falloir que la direction respecte les termes de l'accord sur le droit syndical dans l'entreprise.

Question 3: Bleu de travail pour les réparateurs trop salissant, très fragile, Pourquoi gris?
Réponse: L'agence ne peut pas décider à son niveau de changer de vêtement de travail. Le choix des bleus de travail est décidé au niveau du groupe.

Question 4: Le rôle du réparateur?
Réponse: Joint au présent compte rendu la fiche de poste.

Extrait du document : LES ACTIVITES PRINCIPALES
Réparation
- Vérifier le matériel et outillage
- Organiser son chantier en fonction des contraintes (sites, appareil, matériel…) dans le respect des heures allouées, des délais de réalisation et des directives (directives légales, procédures internes, standards de qualité) et des règles de sécurité
- Connaître l’utilisation des engins de manutention et des harnais
- Exécuter les travaux de réparation selon les normes en vigueur
- En fin de chantier, réaliser les essais et mise en service en relation avec le client
- S’intégrer dans l’organisation des astreintes
- Assurer la remise en service de l’appareil et rechercher les pannes éventuelles dans le cadre de ces remises en service après travaux
- Faire remonter à la hiérarchie toutes les informations (prévisions de réparations) concernant le parc

Commentaire de la CGT : Donc pas de maintenance et pas de mod-kits.

Question 5: Pourrait il y avoir une cuisine?
Réponse: Ce n'est pas prévu.

Question 6: Quand les travaux dans le magasin?
Réponse: La demande d'investissement a été faite et suit le process de signature. Nous n'avons pas de date précise à ce jour.

Question 7: Y a-t-il une enquête menée sur le nombre de techniciens atteints du cancer?
Réponse: Non. Cela relève du secret médical. Cependant, il existe un suivi post professionnel par la médecine du travail.

Commentaire de la CGT : A condition que le docteur soit informé régulièrement des départs de l'entreprise, ce qui n'est pas fait.

Question 8: Pourquoi les nouveaux embauchés ne sont pas équipés de chaussures conformes.
Réponse: Les chaussures distribuées à tous les employés sont conformes (talon). Si certains techniciens ont des chaussures sans talon, ils doivent le signaler à leur responsable hiérarchique afin que nous procédions à leur remplacement dans les plus brefs délais

Question 9: Nous demandons un suivi des techniciens convoqués par la B.R.D.P suite à l'accident de Gennevilliers.
Réponse: Il n'y a pas de suivi particulier suite aux convocations à la B.R.D.P. Les techniciens ont été reçus en tant que témoins. S'il y a des besoins particuliers, la direction se tient à disposition pour étudier ces cas.

Commentaire de la CGT : C'est auprès du CHSCT et des élus CGT que le salarié doit s'informer. Ils prendront contact avec le médecin du travail pour une assistance médicale.


La prochaine réunion des Délégués du Personnel se tiendra le :
14 mai 2009 à 8H00
à
L'agence IDF NORD
QUESTIONS ET REVENDICATIONS DES ELUS CGT
DR FRANCILIENNE /DT FRANCILIENNE & AGENCE DES HAUTS DE SEINE
POUR LA REUNION DP DU MARDI 21 AVRIL 2009


En préambule : Tous les élus CGT souhaite la bienvenue au nouveau DA des Hauts de Seine…et son micro climat…ainsi qu'un bon vent, comme disent les marins, à l'ancien DA qui part sous de meilleurs cieux probablement.

I. ACCORDS SYNDICAUX : Quel sont les accords syndicaux qui sont en vigueur actuellement chez Schindler ?
Réponse :

II. RESPECT DES INSTANCES : Nous, élus CGT, réitérons notre revendication sur la compétence de cette instance et des élus DP pour aborder tous les sujets.
Par ailleurs, les DS ne reçoivent pas de convocations et de CR.
Réponse :

III. TENSIONS : Tensions entre collègues, pressions, harcèlements, sont les leitmotivs perpétuels constatés depuis de nombreux mois, et pas que vis à vis des élus. Des solutions efficaces s'imposent, dont la principale : AUGMENTATION GENERALE immédiate, décente et importante pour tous.
Réponse :

IV. RECEPTION DES TRAVAUX : Comment se passent toutes les réceptions de travaux REP/MOD/MOD-KITS ? Au vu des créances impayées, assez mal. Que fait la Direction pour palier à ces problèmes de réception ?
Réponse :

V. EMBAUCHES ET DEPARTS : Nous demandons l'embauche de réparateurs, de
réparateurs de centres, d'agents de maintenance, de standardiste…
Point sur les départs.
Réponse :

VI. ORGANIGRAMMES : Nous demandons les organigrammes complets à jour en séance DR/DT/Agence HdS et 3 F.
Réponse :

VII. CLES DE BUREAUX : Il manque des clés à la DR, du côté du personnel GCC : tout le monde n'a pas les clés permettant d'entrer dans le périmètre de travail, à savoir la clé d'entrée + la clé de bureau. Idem pour le personnel de la DT côtoyant celui des GCC, toujours côté DR.
A quand la distribution tant demandée depuis des mois pour tous ?
Réponse :

VIII. FICHES DE PAIE : Aurons-nous enfin ce mois-ci des explications et des éclaircissements tant et tant réclamés depuis des mois ?
Réponse :

IX. RISQUES 16 : Quelles actions ont été menées depuis la mise en place du classeur Risques 16 ?
Réponse :

X. BIENTOT L'ETE ET LA PROBABILITE DE FORTES CHALEURS : Le recensement des besoins en appareils de climatisation, y compris dans les véhicules, est demandé.
Réponse :

XI. CHAUSSURES SEMELLES PLATES : Suite à la fiche accident sur les chaussures semelles plates, nous demandons le remplacement immédiat de ces chaussures.
Réponse :

XII. DEVELOPPEMENT DURABLE : Point de tout ce qui été entrepris à ce jour.
Par ailleurs, nous demandons la fourniture de lampes, dites dynamos rechargeables par manivelle, et ce afin de limiter la pollution.
Réponse :

XIII. ABSENCES : Point sur tous les AT/AM et autres absences. La Direction a t'elle des nouvelles d'une personne du service GCC absente depuis plusieurs semaines ?
Réponse :

vendredi 17 avril 2009



CR de la réunion de négociation 
"aménagement du temps de travail"
en DR Francilienne du 15 avril 2009.



Nous avons contesté le principe de négociation par DR. Le document de la direction fait référence à l’accord des 35 heures qui ne mentionne pas les Directions Régionales mais parle d’Etablissement. Et en Ile de France, il n’y a qu’un unique Etablissement pour trois DR.

La direction dit qu’il y trois établissements puisque trois CHSCT. Le Comité d’Etablissement IDF est une résurgence de l’ancienne disposition en Ile de France. « Sinon pourquoi avoir des Délégués syndicaux par DR ? ».

Nous avons répondu que la désignation des DS découlait de l’accord national Schindler sur le droit syndical et représentativité syndicale.

« Mais non ! C’est le respect du code du travail ! », nous a-t-il été répondu.

Propositions de la CGT :
• Suppression de la journée de solidarité → Refusé au motif que c’est au niveau national que doit ce négocier ce point.
• RTT 4/5 jours pour le personnel administratif → Refusé au motif que c’est au niveau national que doit ce négocier ce point.
• Suppression des astreintes → Refusé. La direction ne peut démontrer la véritable utilité du système au service Escaliers Mécaniques, mais le garde au cas où !

Travail du samedi, dimanche et jours fériés
La journée de récupération est a prendre par anticipation sauf le lundi.
Mais comment se fait-il qu’en agence certains RAS imposent le lundi ?
La direction va revoir les plannings agence.

Personnel administratif non cadre
RTT 4/5 jours pas possible. « On ne peut pas faire mieux que l’accord national » dixit la direction.
Horaires : Il y deux horaires d’arrivée, 8 heures ou 9 h 30 pour l’horaires décalé mais il semble que ce soit plutôt une plage horaire d’arrivée au travail. Toujours le problème de répondre aux appels clients.
La CGT a proposé que soit embauché un(e) standardiste et si une plage horaire d’arrivée (8h – 9h30) il doit être instauré un système de pointage des heures.
La direction doit voir ce point.

Personnel cadre
Pas de référence horaire pour les cadres au forfait jour.

Personnel de maintenance.
Horaires décalés. La fin de journée est à 15h47. Alors pourquoi demandé (imposé) de prolonger la journée jusqu’à 16h47 pour pallier l’absence du binôme ?
Réponse de la direction : « si c’est pour répondre a une urgence pourquoi pas ? »
La direction n’a pas voulu entendre qu’il n’y avait pas besoin de cette heure supplémentaire systématique.


Point sur les sites à permanences.
Altis n’est plus un site à permanences. Il devient un secteur.
Quel est le type de contrat aujourd’hui ?
Réponse : Intervention à 4 heures sauf 4 appareils sous 24/24.
Sous 4 heures également ?
La direction va vérifier ce point.

Plusieurs sites ne sont pas sur le document : Tour Calyon et Vinci park.

OPHLM Malakoff
Pourquoi un horaires décalé 10h00 – 18h47 ?
« pour répondre à une demande client et faire la maintenance »
Qui fait la maintenance des appareils à l’heure où les familles rentrent chez elles ? Pourquoi ne pas basculer les pannes au service du soir ?
« C’est une demande client »
Renseignement pris plus tard, ce système n’est pas mis en place. En fin de journée, les pannes sont envoyées au service du soir.
Alors pourquoi nous faire ce cinéma ?

Paris Expo
Pourquoi 8h13 pour heure d’arrivée ?
Y a-t-il aussi des ascenseurs en plus des escaliers mécaniques ?
Réponse la prochaine fois.

Cœur défense et Ariane
Comment se fait-il que la pause déjeunée soit de 30 minutes certains jours et 45 d’autres ?
Communication des plannings pour la prochaine réunion.
La direction va voir ces points.

Prochaine réunion le 6 mai 2009

On vous passe les inévitables engueulades où forcement « la CGT ne propose rien », « vous confondez tout », « il n’y a pas de dialogue sociale à cause de la CGT qui ne signe jamais ». Tout ça pour que la CFDT reste dans les clous de la proposition de la direction. Ce qu’elle a fait avec brio d’ailleurs.



CR de la réunion de négociation 
"aménagement du temps de travail"
en DR Paris du 15 avril 2009

1°) Même déclaration concernant le périmètre de la négociation. Nous avons déclaré que le cas échéant nous contesterions l'accord. L'absence de la CGC est justifiée par la Direction par l'absence de désignation d'un délégué syndical sur l'entité.

2°) Pour la Direction et la CFDT l'Accord National est trop contraignant.
Refus de passer les administratifs en semaine alternée 4jours/5jours. (Demande CGT/CFDT).
Refus de fixer des délais pour le dépôt et l'acceptation-refus des jours de RTT, de récupération. (Demande CGT, CFDT d'accord avec Direction).
Possibilité de prendre le lundi comme jour de récupération.
Pour la Direction et la CFDT il n'y a pas de problème d'heures supplémentaires non payées pour les administratifs.

3°) Problème des horaires décalés : modification du document pour l'horaire du service de nuit : "du dimanche au jeudi" au lieu "du lundi au vendredi".
Mais qui fait 7h-8h, le samedi et le dimanche ? Ou :
- tous les salariés de permanence les samedi et dimanche,
- les salariés de nuit (leur contrat de travail ne le prévoit pas),
- les salariés de permanence samedi et dimanche, volontaires.
Comment cela serait-il rémunéré : astreinte, heures supplémentaire, horaire décalé ?
A suivre…
4°) Suppression de la permanence Banque de France et ajout d'une permanence Crédit Lyonnais.

Prochaine réunion le 28 avril.


jeudi 16 avril 2009



Vos élus CGT Travaillent pour et avec vous
agence de St Gratien


CHALI Manuel
DOUVILLE Jean Marie
RAVIN Jean Pierre

Voici maintenant 3mois que vous avez élus vos représentants syndicaux à Saint Gratien, susceptible de vous défendre et remonter les informations du terrain auprès de la direction lors de réunions mensuelles.

Un petit bilan s'impose afin de voir sur quels points nous avançons de façon constructive pour le bien de tous.

Question posée le 19.03.09
1 - Application de la convention collective et respect des diplômes/salaires et qualifications?(pour 2 techniciens embauchés à BAC +1 et BAC +2 années d'expériences)
Ayant reçu mandats, vos élus ont prie à cœur de défendre nos camarades.

Résultat:
Suite à cela leurs qualifs sont passées de 2/3 à 3/3 pour l'un et de 3/1 à 3/3 pour l'autre.

MERCI QUI ?...

Question posée le 19.02.09/ le 31.03.09/ le 16.04.09
2 - En application avec l'accord-entreprise, SCHINDLER se doit de mettre à disposition les moyens informatique et créer une adresse mail à vos élus.

Résultat:
Au sein du local syndical il y a un ordinateur dédié aux délégués mais malgré notre insistance, rien n'y fait! Pas de réseau internet.
Que doit on en conclure?


Pour le reste des points débattus en séances nous vous prions de consulter les comptes rendu de réunion affichés sur le tableau CGT en agence.

Pour que la CGT continue son activité de défense des droits des salariés
syndiquez-vous !

LA DÉLÉGATION DE POUVOIR NE DURE QUE LE TEMPS 
OÙ IL Y A DES DÉLÉGUÉS

mercredi 15 avril 2009





60% des personnes interrogées par BVA-BPI pour Les Echos-France Info jugent que la politique économique du gouvernement est "mauvaise". "Si ce niveau est déjà assez bas, il est surtout remarquable qu’il ne se soit pas dégradé dans une période aussi sombre socialement que celle que nous venons de traverser. Le G20 s’éloignant et le 1er mai approchant, qui plus est dans un contexte certain d’accroissement des mauvaises nouvelles sociales, il est probable que cet indicateur se dégrade à l’avenir et que ce statu quo d’avril ne soit qu’un rémission", estime l’enquête.

On peut en effet croiser ce mécontement avec les résultats de l’enquête de Nouvelobs.com qui pointait la semaine dernière que 76% des Français approuvent massivement les mobilisations sociales et leur contenu revendicatif. Ils se réjouissent de l’unité syndicale inédite pour ce 1er mai.

Egalement interrogés sur le thème de la "radicalisation" des actions revendicatives, 55% des Français estiment qu’elles sont justifiées et 64% estiment qu’elles "ne doivent pas être sanctionnées par la justice car elles sont souvent le seul moyen dont disposaient les salariés pour se faire entendre".

On voit donc que l’opinion ne marche pas dans la dramatisation par les gouvernement, le patronat de ce qu’il faut bien considérer comme un épiphénomène et qu’elle rejette massivement la criminalisation de l’action revendicative.

mardi 14 avril 2009



Du point de vue social, l’an 2 de l’ère Sarkozy se sera caractérisée par une surabondance de communication creuse, d’effets et d’artifices visant à faire passer des réformes contestées sur le fond. Toujours au mépris du dialogue social, mais en se prévalant d’une sorte de « feuille de route » délivrée par le suffrage universel.

Mardi 14 Avril 2009
Celui qui avait surfé sur les mécontentements au point de déclarer en 2007 qu’il comprenait les formes radicales de l’action revendicative face à un patronat qu’il n’hésitait même pas à qualifier de voyou, donne aujourd’hui des coups de menton pour menacer les salariés qui retiennent leurs dirigeants pour leur imposer le dialogue social. Mais il aura du mal à faire des martyrs ; car si l’opinion n’approuve pas, en soi, ces modes d’action, elle les comprend de manière massive et elle rejette aussi les sanctions auxquelles certains porte-flingues de la majorité et du patronat n’hésitent pas à faire appel.

On est vraiment en pleine hystérie et il faudrait ramener les choses à ce qu’elles sont : une vaguelette, un épiphénomène, un truc monté en épingle… En tous cas, cet emballement permet d’inverser la charge des responsabilités d’une manière étonnante. Voilà donc que le patron de la CGPME appelle les employeurs à refuser de discuter « le pistolet sur la tempe ». On croirait entendre un ministre de l’Intérieur déclarer qu’il ne discutera jamais avec un preneur d’otages. On est en plein délire, mais tout cela n’a qu’un seul but : détourner les salariés de l’action au moment où de plus en plus de Français se retrouvent dans les mots d’ordre et dans les modes d’action choisis par les huit organisations syndicales du pays. Faute de vouloir répondre aux revendications, la stratégie de la peur, de la chienlit revient comme un vieux réflexe.

Si l’on en juge par les tendances annoncées par les sondages, les Français approuvent massivement les mobilisations sociales et leur contenu revendicatif. Ils se réjouissent de l’unité syndicale inédite pour ce 1er mai. À moins de trois semaines du grand rendez-vous unitaire du 1er mai, les enquêtes d’opinion continuent à montrer le fort potentiel de mobilisation sociale. Selon une enquête LH2 pour « nouvelobs.com », trois Français sur quatre (76%) qualifient de « bonne chose » le fait que les huit centrales syndicales manifestent pour la première fois ensemble le 1er mai prochain sur la base de revendications communes. Toujours selon « nouvelobs.com », « l’approbation est particulièrement massive parmi les sympathisants de gauche : 91% y voient une « bonne chose » contre 8% une « mauvaise chose » (1% n’ont pas d’opinion). Les sympathisants de droite approuvent eux aussi l’union des syndicats à une nette majorité : 61% contre 35% (4% ne se prononcent pas). »

Passer d’un soutien de l’opinion à une disponibilité pour agir et un engagement dans les manifestations, c’est tout l’enjeu de ces prochaines semaines.

jeudi 9 avril 2009


            L'amiante en cause dans les cancers du larynx 
et des ovaires


PARIS (AFP) — L'amiante serait responsable, outre de cancers de la plèvre (mésothéliomes) et du poumon, de cancers du larynx et des ovaires, a indiqué jeudi le Centre international de recherches sur le cancer (Circ), confirmant une information publiée sur le site du magazine Santé et Travail.


Le Circ s'apprête à réviser sa monographie consacrée à l'amiante, a confirmé jeudi à l'AFP Vincent Cogliano, responsable des monographies au Circ. Cette décision fait suite à une réunion en mars d'un groupe de scientifiques internationaux, dont les conclusions devraient être publiées prochainement dans The Lancet Oncology, a-t-il précisé.
On sait depuis longtemps que l'amiante induit des mésothéliomes et des cancers du poumon, a souligné le Dr Cogliano. "La nouveauté qui ressort de cette réunion est que l'exposition à l'amiante peut aussi être à l'origine de cancers du larynx et des ovaires", a-t-il indiqué.
Pour ces deux nouvelles localisations, le niveau de preuve est estimé "suffisant" par les experts. Le niveau de preuve est comparable à celui des cancers du poumon et de la plèvre, même si le risque relatif pour ces deux derniers cancers "est nettement plus élevé", a précisé le Dr Cogliano.

Les experts ont également évoqué un effet cancérogène possible pour trois autres types de cancer (colorectal, de l'estomac et du pharynx), mais avec un niveau de preuve "limité".
"Cette évolution importante des connaissances sur la cancérogénicité de l'amiante devrait entraîner des répercussions sur la reconnaissance de nouvelles maladies professionnelles ainsi que sur la surveillance médicale des salariés qui ont été ou sont encore exposés à l'amiante", estime le magazine Santé et Travail.

En France, on estime à 100.000 le nombre de morts des conséquences de l'amiante d'ici à 2025.
L'interdiction totale de l'utilisation de l'amiante est intervenue le 1er janvier 1997, mais de nombreux matériaux contenant de l'amiante sont encore en place (dans des cloisons, portes coupe-feu, faux plafonds, tuyaux, dalles de sol, etc...) et constituent autant de sources d'exposition.


                                          

Pour le Centre International de recherches sur le cancer, le doute n'est plus permis: le champ des maladies professionnelles liées à l'amiante doit être étendu.

C'est un changement important: le CIRC (Centre de recherches internationales sur le cancer), organisme mondialement réputé pour son sérieux, estime que les cancers dus à l'amiante ne se limitent pas à ceux de la plèvre (mésothéliome) ou des poumons. En se fondant sur des travaux, publiés prochainement, dans la très sérieuse revueThe Lancet Oncology, le CIRC veut y ajouter les cancers du larynx et des ovaires.

Le point avec Alain Bobbio, Secrétaire national de l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante).
Vous êtes satisfait de la position du CIRC?
A l'Andeva, nous savons depuis longtemps que les dégâts de l'amiante ne s'arrêtent pas aux poumons. En réalité, les fibres mortelles de l'amiante s'attaquent à toutes les "enveloppes" corporelles. La plèvre bien sûr, mais aussi le péricarde (l'enveloppe du coeur) et le péritoine (l'enveloppe des intestins). D'ailleurs, pour ces deux organes-là, un cancer professionnel peut être officiellement reconnu.

Et pour le larynx?
Jusqu'à maintenant, on parvenait à en faire reconnaître 6 ou 7 par an, guère plus. C'est bien en deçà de la réalité épidémiologique. En outre, il fallait passer par des Commissions régionales aux conditions plus restrictives encore. De ce point de vue, comme pour le cancer des ovaires, la déclaration du CIRC apporte un argument de poids.

Et maintenant, qu'allez-vous faire?
Nous allons très vite nous adresser aux pouvoirs publics pour leur demander de modifier leurs tableaux officiels des maladies professionnelles. Fort des conclusions du CIRC, nous espérons bien contourner le tir de barrage du Medef qui freine pour des raisons strictement économiques. Il serait en effet incompréhensible que personne ne tienne compte de ce nouvel élément. D'autant que des études scientifiques font aussi apparaître, pour les ouvriers exposés à l'amiante, un "sur-risque" important de cancer colo-rectal et de cancer de l'estomac. Autant vous dire que la bataille est encore loin d'être gagnée.


Schindler s'apprête a sortir le parapluie sur l'amiante. Bientôt des formations "sachez reconnaître l'amiante" et surtout "sachez travailler auprès de l'amiante".

La seule véritable protection du salarié face à ce poison c'est le DROIT DE RETRAIT ! Pourtant vous ne verrez pas cette recommandation dans la formation Schindler.
Contactez vos élus CGT de votre CHSCT pour les informer des adresses suspectes. Aidez nous a dresser la vrai liste de Schindler ! 

mercredi 8 avril 2009



JEUDI 9 avril : 
NÉGOCIATIONS SALARIALES STC

 Vélizy, le 7 Avril 2009


PROPOSITIONS DU SYNDICAT CGT

Augmentation générale : 3.6% pour tous les salariés ; cadres, non cadres.

Salaire minimum : 1500 € avec 50€ minimum avec une grille de salaire cohérente ; Suppression de la PIP et 1700 € après 5 ans d’ancienneté.

La garantie d’un salaire de 1500 € de base hors ancienneté 
pour tous les salariés ayant une ancienneté de 2 ans.

Le repos compensateur chaque fois qu’un jour férié 
aura coïncidé avec un jour de repos normal dans la semaine.

Egalité salariale homme/femme (travail égal : salaire égal).
Rééquilibre des salaires hommes/femmes.
Rétroactif au 1er Avril 2009.
Augmentation des indemnités de repas à 2,5 fois le M.I.G pour les sédentaires ou ticket restaurant, au choix du salarié) et de la participation de l’employeur au RIE de Vélizy
Conservation de la pause repas rémunérée de 20minutes.

Prise en charge par l’employeur des frais de trajet des sédentaires et personnels ne disposant pas de véhicule de société et n'ayant pas de transport en commun ; 
Taux horaire indemnité de trajet : 12 euros de l’heure

Prime d’ancienneté sur le salaire réel et conserver les usages que nous avons depuis 1992 (25 jours de CP+primes de trajet, repas, indemnités de déplacement, panier repas.

Embauche minimum de 6% de personnes handicapées.

Un 14ème mois



Des heures d’informations syndicales seront organisées 
au STC ou un débrayage sera prévu sur les postes de travail le 9 Avril pour débattre 
de ces propositions et des moyens de les faire aboutir 


mardi 7 avril 2009

Verbatim réunion DP SAINT GRATIEN  Le, 31.03.2009

Présents :
Directeur Agence :
VAN HUFFEL GONZAGUE

Délégués du Personnel C.G.T :
CHALI MANUEL
RAVIN JEAN PIERRE
Absents :
DOUVILLE JEAN MARIE CGT
BLACKMAN CHRISTIAN CFDT

Début séance : 10H00

Mots d’excuses du Directeur D’Agence pour le rendez-vous raté à la dernière réunion DP du 19.03.09 pour maladie.
Monsieur le directeur nous annonce sa nomination à l’Agence de NANTERRE qui sera effective à compter du 01.05.09, et assurera l’intérim sur les deux Agences (Saint-Gratien - Nanterre) en attente de son remplaçant.

(Félicitation des délégués présents pour cette promotion)

Réponse aux questions DP


1. Salaires et pouvoir d’achat :
Pas d’autres actions particulières sur la négociation salariale à savoir 0.5% au général 1.8% au mérite 0.2% pip

2. Convention collective diplôme/salaire/qualif. :
A l’avenir la direction souhaite ne pas voir figurer en question DP les noms des salariés plaignants.
La DRH reconnaît s’être trompée sur la classification du technicien BAUSSE,et a corrigé le tire.
Étude en cours de validation pour PASCHAL AUDRY.

3. Avance sur salaire sur frais de parking:
Tous les techniciens ont reçu une avance sur salaire 1 fois /An d’un montant évalué à 30euros, point en cours de vérification.

4. Liste des risques 16 en Agence :
Ce n’est pas de la compétence des DP, mais il y a un classeur dans le bureau du D.A, de plus sur vos PDA vous pouvez consulter tous les risques 16.

5. Sécurité et Dératisation Centre Commercial Carrefour :
Ce n’est pas de la compétence des DP, mais du CHSCT,après la visite sur site, l’état d’insalubrité est reconnu et il a été convenu de poser des répulsifs pour les rats,d’interdire toutes actions en cuvette en attente nettoyage par entreprise extérieure. Attendre la démarche commerciale du client, affaire en cours.

6. Communication entre les services:
La direction travail là-dessus , possibilité d’infos en bannettes.

7. Suite donnée accident Basly:
La Direction ne souhaite pas communiquer sur le sujet (enquête judiciaire en cours)
Pour l’enfant accidentée: elle remarche et va à l’école

8. Points RTT :
Voir vos bulletins de paies et il faut les prendre.

9. Nombre appareils/secteur et de techniciens :
2180/26 Technicien soit en une moyenne de 83 installations
Tous les postes sont au complet.
DP : excepter le poste de notre collègue défunt
Et du RETROFIT (arrêt maladie longue durée)

10. Programme de formation de l’Agence :
Analyse en cours /formateur terrain, les formations sont adaptées en fonction de la technologie sur la tournée de chaque technicien.

11. Qui gère le « magasin »:
Une demande d’investissement pour travaux d’aménagement est en cours.
Ce local sera sous la gérance des R.A.S

12. Cahier DP et ou en sont les moyens informatique pour les Délégués suite demande lors de la 1°réunion DP en date du 16.02.09:
Le cahier se trouve en agence, pour les moyens informatiques : Aucune avancée.

13. Affichage du compte rendu dernière réunion DP:
Affichage fait. Consultable sur tableau Direction

14. Aménagement de temps de travail pour les élus:
Il n’y a aucun aménagement particulier pour les DP si le temps de délégation ne dépasse pas 50% du temps de travail.

A l’issus de cette réunion la date de la prochaine réunion DP ne nous a pas été communiquée.

Nous en serons informés de la nouvelle date par le biais du compte rendu de la direction.

Fin séance : 12H00

lundi 6 avril 2009


Depuis l’assassinat des deux inspecteurs du travail à Saussignac, en Dordogne, le 2 septembre 2004 et malgré la condamnation à 30 ans de prison de l’exploitant agricole meurtrier, les violences verbales et physiques sur les agents de l’inspection du travail, loin d’être en recul, sont en constante progression. Selon Sud-Travail, souvent ce sont les contrôleuses du travail qui en sont les victimes. Sur les 1431 agents de contrôle affectés dans les sections d’inspection du travail, 58% sont des femmes. Les agressions prennent souvent la forme de violences sexistes, mais, si les tribunaux condamnent régulièrement leurs auteurs, le caractère machiste des outrages n’est pas reconnu et, hélas, très peu de condamnations font l’objet de publicité.

Sud a étudié 50 dossiers récents pour lesquels 35 jugements ont été rendus. Dans la plupart des cas, les insultes commencent dés l’entrée du contrôle inopiné. Genre, dans un chantier : « Qu’est-ce que c’est que ces bonnes femmes qui nous font chier, et en plus avec un casque ? » - « Vous ne devez pas faire un contrôle sans m’avertir » (Grenoble). - « Vous ne venez pas me faire chier, on prend la porte et basta vous dégagez » (Le Mans). - « Venir un vendredi après-midi pour nous faire chier et nous empêcher de travailler » (Lot et Garonne).

Parfois, c’est en cours de contrôle : « Vous pouvez toujours revenir tout à l’heure, cela ne sera pas fait », après constat d’un risque de chute de hauteur. - « Assez ! Foutez le camp ! » (Blois) après que la visite ait permis de constater l’état déplorable de l’hébergement des apprentis. - « La prochaine fois, j’aurai une arme » (Lorient). - « Comme l’a dit un cadre, voilà la solution pour Madame X » (la déléguée syndicale), en posant deux cartouches de chasse sur le bureau. - « Je vais l’éclater, j’ai envie, j’ai envie... » en parlant du contrôleur. - « Ça va péter dans les campagnes ! » - « Ça se prend pour un Rambo pour faire respecter la loi…Si tu continues, je te casse la gueule » (Quimper).

En faisant allusion au meurtre de Saussignac : « - C’est du bon boulot qui est arrivé ». - « Y en a un qui va repartir entre quatre planches ». « Des gens pires que la Gestapo » (injure récurrente : Dijon, Créteil, Dieppe, Bobigny) - « Taliban de l’Etat ». - « Salopards, vous êtes pour les organisations syndicales ». - « Je suce pas l’Etat, moi, je suis dans le privé ». - « Qu’est ce que vous voulez ? Connaître la couleur de mon slip ? (Il le montre) Une photo de moi en train de baiser ma femme ? ». « Foutez-moi le camp, ou je vous dégage, espèce de morue ! ». - « Ferme ta gueule salope, va faire la vaisselle ». « L’inspection du travail, j’en ai rien à foutre ». Hé oui, c’est le langage du taulier ordinaire !

C’est le Medef, le Parisot, le Béké de base.

Au fait, c’est bien au gréviste Elie Domota que le Figaro, le ministre Yves Jego, le député UMP Lefebvre et Manuel Valls reprochent d’avoir mal parlé des patrons qui ne respecteraient pas l’accord signé en Guadeloupe ?

Gérard Filoche

dimanche 5 avril 2009



Christophe Auffray, publié le 3 avril 2009


Business - SAP se déclare prêt à reprendre les négociations avec ses clients, notamment français, toujours opposés à une augmentation du coût de la maintenance. Le bras de fer engagé produit donc ses effets, mais les concessions restent secrètes.


Les entreprises françaises clientes de SAP sont toujours farouchement opposées à la hausse du coût de maintenance annuelle de 17 à 22% du prix des licences. La fronde est menée par le club des utilisateurs SAP francophones (USF). La décision de l'éditeur allemand d'augmenter ses prix était tombée l'été dernier.

Concrètement, la nouvelle politique tarifaire impose un contrat de maintenance unique, mesure applicable à partir du 1er janvier 2009. Les entreprises ayant souscrit au contrat de support Standard se trouvent ainsi contraintes de passer sous le contrat Entreprise, bien plus coûteux et dont le prix doit encore augmenter (+ 30% des coûts de maintenance d'ici à 2012).

La décision de SAP ne passe pas - et pas uniquement en France. Face aux critiques, l'éditeur fait même quelques concessions, mais au niveau local. Ainsi les clients allemands et autrichiens ont obtenu en décembre 2008 de pouvoir conserver durant un an encore leur contrat de maintenance à 17%. A partir du 1er janvier 2010, la hausse sera indexée sur un indice européen, le LCI (labor cost index).

Une réunion téléphonique entre SAP et le Sugen jeudi soir

Mais cette concession ne signe pas la fin des débats. Au contraire, puisque les entreprises des autres pays espèrent bien elles aussi obtenir des aménagements comparables. Les 31 clubs nationaux d'utilisateurs regroupés au sein du Sugen (SAP User Group Executive Network) ont en effet les moyens de peser.

Et en France l'USF peut sans doute déjà se targuer d'une victoire : avant même la conférence de presse du 2 avril, SAP se disait prêt à reprendre les discussions. Le président du club, Jean Leroux, a en effet expliqué avoir été contacté à plusieurs reprises par la direction de SAP France. Le dossier doit donc reprendre par le biais du Sugen.

L'USF ne veut pas radicaliser son action

Léo Apotheker, codirigeant de SAP avec Henning Kagermann, a d'ores et déjà adressé des propositions formalisées au Sugen. Jeudi soir à 23 heures, une réunion téléphonique a réuni une vingtaine de membres de l'association et un porte-parole de l'éditeur.

Après le bras de fer, la priorité semble désormais donnée à la conciliation. L'USF garde ainsi le silence sur la teneur de ces échanges et la nature des propositions faites par SAP. Contacté par ZDNet.fr, l'USF déclare qu'aucune communication relative à l'entretien d'hier soir ne sera faite avant le lundi 6 avril.

Dans un communiqué de presse, le club d'utilisateurs explique souhaiter ne « pas favoriser une radicalisation de son action », tout en ajoutant que « SAP doit clairement faire évoluer sa position en reconnaissant les difficultés que l'imposition de l'Enterprise Support fait peser sur les entreprises françaises, en pleine période de marasme économique, et en répondant en qualité de partenaire responsable et durable, aux préoccupations des DSI. »

Par Christophe Auffray, ZDNet France
Complément d'information sur le site ZDNet.fr et n'oubliez pas les commentaires.

En voilà une bonne question a se poser. Combien coûte SAP à Schindler France ?

samedi 4 avril 2009



Juste avant de se noyer dans un étang, la semaine dernière, à dix kilomètres de son entreprise de porcelaine, Philippe Widdershoven avait laissé une lettre dans le local du comité d’entreprise : «Je veux que mon suicide soit reconnu en accident du travail.» Il y parle de la «pression» et du «harcèlement» que lui aurait fait subir sa direction.

Le drame a eu un écho médiatique et politique que nul n’attendait. Philippe Widdershoven était délégué syndical CGT et directeur informatique de l’entreprise Deshoulières, à Chauvigny (Vienne). Sa mort a donné lieu à une minute de silence au Sénat, lors des conseils municipaux de deux communes différentes… et suscité un grand nombre d’articles dans la presse.

C’est sans doute pourquoi la direction de Deshoulières a finalement décidé de déclarer le suicide en accident du travail. Cyrille Roze, directeur général de Deshoulières, nommément accusé dans la lettre qu’a laissé Widdershoven, ne reconnaît pas l’avoir harcelé. «Mais je peux accepter que le travail était une composante de son suicide, a-t-il expliqué à Libération, jeudi. Délégué syndical, il a sans doute mal vécu le plan social mis en place ces derniers mois. Cette déclaration d’accident du travail était une demande de sa part, je considère qu’il a ce droit.»

La décision est rare. «C’est un document purement administratif, note Emmanuelle Boussard-Verrecchia, avocate de l’une des familles d’un suicidé du Technocentre de Renault. Mais en acceptant de faire cette déclaration, l’employeur fait bénéficier à la famille de la "présomption d’imputabilité" d’une cause professionnelle au suicide : s’il veut contester toute responsabilité de l’entreprise - ce qu’il peut faire - ce sera à lui d’apporter les preuves que le suicide n’a aucun lien avec le travail mais avec des causes personnelles ou familiales.» Cette déclaration, Renault n’avait pas voulu la faire pour les deux suicides intervenus en dehors des murs du Technocentre.

A lire également le commentaire.

vendredi 3 avril 2009

Parisot ne recule devant rien : 
elle veut tuer la médecine du travail.

Les négociations ouvertes le 18 février entre Medef et syndicats à propos de l’avenir de la médecine du travail ont pris le 2 avril un tour dangereux pour la santé des salariés :

1°) le Medef n’a pas hésité à proposer que ce soient les médecins de ville qui réalisent les visites d’embauche des salariés. Autant proclamer tout de suite la mort de la médecine du travail : le médecin de ville ne connaît pas l’entreprise ni ses risques propres, « ce serait la négation même de la responsabilité du médecin du travail » (comme le dit le représentant de FO).

2°) Le Medef a finalement retiré la proposition, mais pour en faire une pire : allonger à quatre ans l’intervalle entre les visites médicales périodiques « pour les salariés qui ne sont pas exposés aux risques spécifiques ». Autant dire que la médecine de prévention est morte ! Et « les risques spécifiques », c’est une incroyable notion dans un pays où l’exposition à des produits cancérigènes est la plus sous-estimée d’Europe, et où la maladie professionnelle la plus répandue ce sont les TMS (troubles musculo-squelettiques) qui peuvent frapper tout le monde.

3°) Le Medef propose que l’agrément donné par les DRTEFP aux « services de santé au travail » (SST), censé « assurer l’égalité de traitement sur l’ensemble du territoire » soit “adapté” pour lutter contre la pénurie de médecins dans certaines zones. C’est à dire que des infirmiers pourraient faire des actes de médecins, et les visites seraient remplacées par des entretiens avec des assistants ou conseillers de santé « médico-professionnels ». Autant dire que des agréments de seconde zone pourraient permettre à des contremaîtres de remplacer des médecins !

Certes, les trois quarts des médecins du travail sont âgés de plus de 50 ans, et 1700 départs en retraite sont prévus dans les années à venir, 600 postes sont déjà vacants sur 6000… mais ce qu’il faut c’est prendre les mesures d’urgence pour recruter, former, investir dans cette magnifique médecine de prévention de la santé au travail, plutôt que de la laisser tomber en désuétude pour mieux la torpiller.. Et plutôt que d’en rabaisser le niveau, il convient d’assurer la médecine du travail comme un véritable service public indépendant du patronat…

Par Gérard Filoche

jeudi 2 avril 2009


Évitons la révolution !

En ces temps de crise, la France d’en haut est partagée entre deux attitudes : la peur et l’inconscience. Ceux qui ont peur tentent de dessiller les yeux de leurs voisins et semblables afin qu’ils n’ajoutent pas l’inutile provocation à l’injustice. La tâche est ardue car les bienheureux ont parfois la prise de conscience sociale laborieuse. Ils ont le plus grand mal à percevoir la colère qui monte. Ils n’entendent pas la violence des mots, ils ne savent pas interpréter les larmes ravalées des travailleurs floués, jetés comme des moins que rien après des vies entières d’efforts et de conscience professionnelle. C’est qu’il y a un monde entre l’absence de scrupules des uns, cette sorte d’inaptitude à la honte qui les caractérise, et l’intégrité des autres. Un homme au moins, patron lui-même, et inamovible conseiller du prince (quel que soit le prince), a conscience du péril. C’est Alain Minc. Dans une lettre ouverte publiée dans le Figaro, notre nouveau duc de Liancourt met en garde ses « amis de la classe dirigeante » [1]. « Nul ne peut me soupçonner d’être votre ennemi », dit-il pour apprivoiser des esprits incrédules et sûrs de leur impunité. Puis Minc livre le fond de sa pensée : « Je suis aujourd’hui inquiet pour vous car je ne comprends ni vos réactions, ni vos raisonnements, ni – pardonnez-moi le mot – votre autisme. » C’est une véritable supplique qu’il adresse à ses amis les grands patrons. On pourrait la résumer d’une formule : « Renoncez à l’accessoire pour sauver l’essentiel. » Le propos n’est pas exempt de cynisme. Les grands patrons ne sont pas désignés comme des coupables qui auraient réellement mal acquis leur richesse sur le dos de leurs salariés, mais comme des malheureux « boucs émissaires » que les révolutions finissent par dévorer.

Quant à la colère du peuple, elle n’est, sous sa plume, qu’un « grondement populiste » attisé par « la rancœur des aigris ». Mais la démarche est cependant empreinte d’une certaine gravité et nourrie par le sens de l’histoire. Elle est symptomatique de l’état d’esprit d’une partie des élites, non seulement de ce pays, mais des grandes puissances en général. Son discours et sa stratégie – que l’on pourrait appeler la stratégie du dos rond – illustrent parfaitement ce qui se prépare dans le G20 qui se tient jeudi à Londres. Le sommet des vingt pays les plus puissants de la planète s’apprête lui aussi à faire le dos rond pour sauver le capitalisme. On y proposera de « contrôler les fonds spéculatifs », mais évidemment pas de les supprimer ; de « moraliser » les rémunérations abusives, jamais d’en changer la nature. Et moins encore de plafonner les revenus les plus élevés. La France, dans cette affaire, joue parfaitement sa partition. Le décret annoncé à grand renfort de publicité pour « encadrer » les rémunérations des patrons apparaît, plus encore qu’on ne pouvait l’imaginer, comme une vile manœuvre destinée à tromper l’opinion publique. Il ne s’appliquera guère qu’aux entreprises aidées d’une façon ou d’une autre par l’État. Autrement dit, quelques grandes banques et les firmes automobiles. Les malheureux patrons de ces sociétés seront provisoirement privés de stock-options et d’actions gratuites jusqu’à fin 2010. La France invente le « décret à durée déterminée ». Pour le reste, comme le dit joliment notre confrère le Monde, le gouvernement s’en remet « à la poigne du Medef ». Ce qui nous rassure pleinement…

Nous sommes très exactement dans la transposition politico-économique du discours d’Alain Minc. C’est le langage de la connivence. Laissons passer l’orage. Nicolas Sarkozy, comme Alain Minc, comme les dirigeants du G20, pointe méchamment l’écume du système pour ne pas atteindre la vague. Un seul exemple : ces stock-options qu’il faudrait évidemment interdire, non pas seulement parce qu’elles enrichissent scandaleusement des patrons, mais parce qu’elles les transforment en financiers, plus soucieux de la valeur de l’action que de la stratégie de l’entreprise. Et parce que cette métamorphose du patron en actionnaire est au cœur du transfert des richesses du travail vers le capital. Tout au plus, il s’agit de circonvenir l’opinion. Les mots peuvent abuser. Comme la dénonciation par les politiques de quelques grands patrons aveuglés par un statut social extravagant. Car ce n’est pas là le moindre paradoxe de la situation. Ce sont les politiques qui font de cette poignée d’inconscients des « boucs émissaires ». Sacrifier quelques têtes pour mieux sauver l’édifice : c’est un classique. La mystification n’est pas forcément condamnée à l’échec. Faute d’opposition, et de véritables propositions alternatives, il n’est pas invraisemblable que le fameux décret arrivé à son terme, le capitalisme financier reprenne des couleurs. Si les amis de M. Minc ne font pas de grosses bêtises. À moins que l’ampleur de la crise sociale à venir ne balaie finalement toutes les stratégies en trompe-l’œil.

Par Denis Sieffert

mercredi 1 avril 2009





Michel Baizeau devient directeur commercial de Schindler France

L’industriel Schindler France vient de nommer un nouveau directeur commercial. Il s’agit de Michel Baizeau, qui s’occupera du marché des ascenseurs neufs.

Michel Baizeau, 46 ans, vient de prendre la direction commerciale de Schindler France pour le marché des ascenseurs neufs. Diplômé ICG de l'Institut français de gestion, il est entré chez Schindler en 1991 où il a occupé différentes fonctions commerciales. Il a notamment été responsable du département escaliers mécaniques France avant d’être nommé à la direction Ile-de-France des installations nouvelles.

«Le parcours de Michel Baizeau illustre pleinement notre volonté de promouvoir la double expertise : l'opérationnel et le support», indique François Lucas, directeur des ressources humaines Schindler France.



Notre commentaire : 
Le saviez vous ? M. Baizeau remplace M. Detavernier, cadre dirigeant, une carrière professionnelle entièrement consacrée à Schindler. Voilà l'heure de la retraite qui approche et Schindler sait remercier les bons éléments. M. Detavernier fut donc licencié avec toutes les indemnités dû a son rang de cadre dirigeant.
Pas d'inquiétude tout de même pour ce nouveau chômeur, la fédération des ascenseurs (patronat) lui garde une place pour ses précieux conseils.